L’État de Babylone devint un royaume puissant dans le courant du XVIIIe siècle av. J.-C., sous l’impulsion du plus grand roi de sa première dynastie, Hammurabi.
Les Babyloniens utilisaient la langue akkadienne et la transcrivait en écriture cunéiforme. Cette langue s’imposera dans toute la Mésopotamie pendant le IIe millénaire av. J.-C. Les premiers Babyloniens continuent la civilisation sumérienne.
La région est mise en valeur par des paysans pratiquant l’irrigation grâce au Tigre et à l’Euphrate. L’artisanat est tourné vers les produits de luxe. Le commerce international était très actif, Babylone bénéficiant d’une situation favorable sur les grands axes commerciaux.
Le roi, représente les dieux sur Terre et il sert d’intermédiaire entre les dieux et les hommes. Le dieu Mardouk, dieu protecteur de la ville de Babylone, prend la première place dans un panthéon.
En 1595 av. J.-C., Babylone passa sous l’autorité d’une dynastie d’origine kassite qui stabilisa le royaume pendant environ quatre siècles. Cette période vit le début de la rivalité avec le royaume voisin situé au nord, l’Assyrie.
Après une longue période d’instabilité entre 1100 et 800 av. J.-C., la Babylonie passa sous la coupe de l’Assyrie pendant plus d’un siècle (728-626 av. J.-C.).
La destruction de l’Assyrie aboutit à la formation de l’Empire néo-babylonien (626-539 av. J.-C.) par les rois Nabopolassar et Nabuchodonosor II et marque la fin de l’indépendance de Babylone. Cette dernière phase de l’histoire du royaume de Babylone fut brève, s’achevant en 539 av. J.-C. par sa conquête par le roi perse Cyrus II.
Vers le VIe siècle av. J.-C., on distingue deux grands peuples dans la région : les Mèdes et les Perses.
Non seulement ils partagent le même territoire, mais leur langue et leur culture sont très similaires. Les Grecs, ne pouvant d’ailleurs pas différencier les deux peuples, les nommèrent l’un comme l’autre Perses.
Un siècle plus tard, le roi Cyrus II unifiera les deux royaumes et régnera sur les deux peuples en même temps (les Mèdes et les Perses).
L’Empire achéménide est le premier des empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient durant le Ier millénaire av. J.-C. Il s’étend alors au nord et à l’ouest en Asie Mineure en Thrace et sur la plupart des régions côtières du Pont Euxin ; à l’est jusqu’en Afghanistan et sur une partie du Pakistan actuels, et au sud et au sud-ouest sur l’actuel Irak, sur la Syrie, le Liban, Israël et la Palestine, la Jordanie, le nord de l’Arabie saoudite, l’Égypte, et jusqu’au nord de la Libye.
En s’emparant de la prestigieuse Babylone, en 539 av. J.-C., Cyrus II le Grand (580 av. J.-C. – 530 av. J.-C.), fonde le premier empire à vocation universelle de l’Histoire humaine.
L’Empire perse est une monarchie absolue à base religieuse. Les rois perses résident dans des palais. Ils en ont plusieurs : les auteurs grecs rapportent que les rois achéménides déplaçaient leur capitale selon la saison : en hiver, les rois sont à Suse, en été à Ecbatane, en automne à Persépolis et le reste de l’année à Babylone. Les empereurs prennent le titre de « Roi des Rois », signifiant par là qu’ils admettent d’autres souverains dans leur empire.
Durant les deux siècles de sa suprématie, l’Empire achéménide a développé un modèle impérial présentant des aspects originaux, comme une souplesse constante dans ses relations avec les peuples dominés, tant que ceux-ci respectaient sa domination.
LE MONDE DES CITES GRECQUES EN MEDITERRANEE
La Grèce antique est un territoire méditerranéen divisé en de très nombreuses cités. Chaque cité est un état indépendant qui a ses propres lois, sa monnaie et son armée de citoyens. Elle se compose d’un territoire rural et d’une ville souvent fortifiée. De fréquents conflits opposent les cités entre elles. Du VIIIe au VIe siècle, les Grecs partent à la conquête de nouvelles terres et fondent des colonies.
Les Grecs parlent la même langue et utilisent la même écriture. Ils apprennent à lire et à écrire avec les poèmes attribués à Homère, l’Iliade et l’Odyssée (VIIIe siècle). Ces récits, plus ou moins légendaires constituent leur histoire commune.
Les Grecs sont polythéistes. Ils adorent de nombreux dieux à l’apparence humaine mais immortels. Ils croient que ces dieux interviennent dans la vie des mortels en fixant leur destin. Des mythes racontent leurs histoires et celles des héros aussi célébrés.
ATHENES, UNE CITE DEMOCRATIQUE
Dans les années – 330, un ambitieux jeune prince macédonien, Alexandre, conquiert et prend la tête de l’Empire. cf. personnage/ Alexandre
Rome n’est pas devenu un puissant empire du jour au lendemain. Il a fallu plusieurs centaines d’année pour que Rome prenne possession de tout le territoire entourant la méditerranée. La ville de Rome est fondée en -753. Au départ, ce n’est qu’une petite cité fondée à proximité d’un fleuve, le Tibre, sur la péninsule italienne.
Contrairement à plusieurs autres empires à travers le temps, Rome ne fait pas de conquête dans l’unique but de s’approprier des ressources. L’Empire romain veut répandre son « système », sa manière de faire.
Pour réussir un tel exploit, Rome détient un élément qui lui procure un avantage majeur sur ses voisins : son armée. C’est une armée de métier, c’est-à-dire que les soldats romains n’ont pas d’autre occupation que de s’entraîner à devenir de bons soldats.
Plusieurs nations ont choisi volontairement de se joindre à l’Empire. Voilà pourquoi la culture s’est répandue aussi rapidement partout dans l’Empire au IIe siècle, c’est la romanisation. cf. autre ressource
1/ Destruction du premier temple
Environ 400 ans après sa construction par le roi Salomon, le Royaume de Juda est envahi et le premier Temple est détruit par les Babyloniens gouvernés alors par Nabuchodonosor II (- 586). La majorité des habitants du royaume de Juda est , restée seule en Erets Israël, après la destruction du royaume du Nord au VIIIème siècle avant notre ère, par les Assyriens, est exilée à son tour en Babylonie.
2/ Premier exil
L’exil de Babylone annoncé par le prophète Jérémie dure soixante-dix ans. Ce dernier exhorte les anciens judéens à ne pas se révolter, à s’installer et prospérer dans leur terre d’exil, ce que font les exiles qui développent des villages sur les bords de l’Euphrate (tels que Tel Aviv ou Tel Mellah). Les synagogues et les prières se substituent au service du temple. L’araméen est appris en plus de l’hébreu.
C’est toute l’élite du pays, religieuse, politique et économique, qui est déportée, mais non pas la population rurale. Les conditions d’existence semblent s’être rapidement améliorées sur place.
Des tablettes administratives en cunéiforme retrouvées dans le palais royal de Nabuchodonosor à Babylone. Ces tablettes mentionnent la distribution de rations au roi Joaquin de Juda et à cinq princes judéens.
Ils vivaient dans le palais royal, en otages, mais étaient traités en accord avec leur rang.
1/ L’édit de Cyrus
Suite à l’avènement de l’empire Perse, les juifs sont autorisés, par l’édit de Cyrus en -539 à retourner en Erets Israël pour y reconstruire le temple de Jérusalem mais seule une partie du peuple retourne sur sa terre.
La Judée ne recouvre pas son indépendance mais devient une province perse, une Satrapie. Ce fait s’inscrit dans la politique générale de Perses qui respectaient les croyances des pays conquis pour mieux se les agréger.
Quelques années plus tard, Ezra et Néhémie entreprennent la reconstruction spirituelle et matérielle du pays.
2/ Pourim
Suite à la conquête babylonienne, Les Perses ont nommé Darius roi. Ce dernier prend la place de Belchetsar ( Daniel, chapitre 5). Vachti, la fille de Belchetsar se réfugie auprès de Darius qui la prend en pitié et la donne comme épouse à son fils Assuerus ( Yalkout Chemoni chapitre 1)
Les évènements de la Meguila d’Esther se déroulent sur une période de 11 ans: de la 3ème année à la 14ème année du règne XERXÈS Ier ou ASSUÉRUS, roi des Perses (- 486 à -465)
1/Alexandre le Grand
Dans les années 330; un ambitieux Jeune prince macédonien, Alexandre, conquiert et prend la tête de l’empire. La Guemara ( Yoma 69 a) raconte la rencontre du nouvel empereur avec le grand prêtre Chimon, à la tête de la délégation des Juifs. Ceux-ci expriment leur gratitude du fait qu’ils peuvent continuer à pratiquer la Torah et bénéficier de souplesse fiscale, en judaïsant le prénom Alexandre.
2/Hanoucca
La situation change avec l’avènement des Séleucides (de Séleucus, l’un des généraux d’Alexandre qui se partagea l’empire à sa mort) et Antiochus IV en Erets Israel (-175).
Soutenus par les Mityavenim (Juifs héllénisants), ils veulent imposer la culture grecque en Judée.
Les bases du Judaïsme (Roch ‘hodech, mila, chabbat) sont interdites sous peine de mort, les sacrifices impurs aux divinités grecques imposés, le temple le Beth Hamikdach profané.
La révolte éclate dans la petite ville de Modiin avec la famille des Hachmonaïm sous l’initiative du patriarche Matatyahou. Une poignée d’hommes , au regard de l’armée gréco-syrienne , remporte la victoire menant à la purification du temple et au miracle des lumières de Hanoucca.
C’était en – 165
La Guemara (Yoma 69a) raconte la rencontre du nouvel empereur Alexandre avec les Juifs, et à leur tête Chimon Cohen Gadol, qui expriment leur gratitude du fait qu’ils peuvent continuer à pratiquer la Torah et bénéficient de souplesse fiscale ( exemption des impôts durant la chemita par exemple) en « judaïsant » le prénom Alexandre.
1/ La conquête romaine
Après une période d’indépendance retrouvée sous les Hachmonaïm, allant du deuxième au premier siècle avant notre ère, le général romain Pompée qui venait de conquérir la Syrie entre en Judée et dans le temple « Kodech Hakodachim » sans endommager physiquement le Beth Hamikdach (-63).
Le pays de Yehouda devient alors une province romaine. Hourkenos ou Hyrcan II, héritier de la famille hasmonéenne, est nommé gouverneur de Judée.
Environ vingt ans plus tard, à l’époque des Sages de la Michna, Hillel et Chammay, Hérode, qui obtient des Romains le titre de « roi de Judée», entreprend des travaux de rénovation qui concernent notamment le Temple de Jérusalem.
2/ La destruction du temple
Vers le milieu du 1er siècle, des Judéens n’acceptent plus la présence romaine, oppressante et humiliante, mais le peuple est divisé en factions et n’est pas uni quant à l’attitude à adopter. Le tanna Rabbi Yo’hanan ben Zakay se trouvait à la tête des « Perouchim-Pharisiens »
La « guerre des Juifs »,relatée dans la Guemara (Gittin 55-58) et par l’historien romain Flavius Joseph (1er siècle), aboutit, suite à l’envoi du général Titus par le nouvel empereur Vespasien, à la destruction du deuxième temple, au massacre d’une grande partie de la population et à un nouvel exil de ce qu’il reste du temple et de nombre de rescapés, vendus à Rome en esclavage.
C’était en l’an 70.
1/ Qu’est ce que le code d’Hammourabi?
2/ Quelle langue parlent les Babyloniens?
3/ Comment se nomme la divinité protectrice de Babylone?
4/ Qui conquiert la Babylonie en -539?
5/ Quel roi unifie Perses et Mèdes?
6/ Donner le nom d’une cité perse prestigieuse .
7/ Comment les Perses imposent-ils leur autorité sur les peuples conquis?
8/ Qui est Homère?
9/ Où est née la démocratie?
10/ Qu’est-ce qu’un polythéiste?
1/ Qui a détruit les 1er temple? Et quand?
2/ Qui annonce l’exil en Babylonie?
3/ Qu’est-ce qui se substitue au service du temple?
4/ Qui est déporté?
5/ Que stipule l’édit de Cyrus en -539?
6/ Comment nomme-t-on une province perse?
7/ Qui entreprend la conquête spirituelle en Judée?
8/ Qui gouverne la Perse au moment des faits relatés dans la méguila?
9/ Que se passe-t-il en -63?
10/ Qui raconte la guerre des Juifs?
Le règne de Nabuchodonosor II (604-562 av. J.-C.) marque l’apogée de l’empire néo-babylonien et le second âge d’or de la civilisation babylonienne, le premier étant le règne de Hammourabi.
Son père, Nabopolassar était un prince chaldéen, institué par les Assyriens gouverneur de la Babylonie ; secouant le joug de ses maîtres avec l’aide des Scythes et des Mèdes, il avait contribué à la prise de Ninive (612) et au partage de l’empire assyrien.
Nabuchodonosor, fils aîné du fondateur de la nouvelle dynastie, devait constituer un empire s’étendant du Tigre au Taurus et à la Méditerranée jusqu’au delta égyptien. Fidèle à l’alliance médique, sa politique conquérante a visé constamment à évincer l’Égypte de la Palestine et de la Syrie et à maintenir un équilibre entre l’empire mède et le royaume de Lydie, maître de l’Asie Mineure.
Sa réussite fulgurante ne lui survécut guère : les courts règnes de ses quatre successeurs, fils et gendres, séparent d’un quart de siècle à peine sa mort de la prise de Babylone par les Perses (539).
D’après l’Encyclopédie UNIVERSALIS
Darius 1er a succédé à Cyrus II et réorganisé l’empire unifié en différentes régions administratives appelées satrapies (un peu comme des provinces). Chaque satrapie doit payer un impôt au royaume (un tribut), paiement qui se fait en pièces d’or.
Xerxès Ier règne de 486 à 465 avant J.-C. Xerxès mobilise une armée de 60 000 hommes et venge l’échec de son père Darius face aux Grecs, en déclenchant en 480 la deuxième guerre médique.
Alexandre le Grand est né le 21 juillet 356 av. J.-C. à Pella (royaume de Macédoine) et est mort le 11 juin 323 av. J.-C. à Babylone).
Ce roi de Macédoine est le plus grand conquérant de l’Antiquité. En 10 ans, il conquiert l’immense Empire perse. En 333 av. J.-C., à Issos, Alexandre bat l’armée commandée par l’empereur perse Darius III et s’empare de la famille de l’empereur. Après un long siège, il prend la ville de Tyr, un port très important qu’il rase et dont il vend les habitants comme esclaves. Il s’empare de Jérusalem, puis pénètre en Égypte où il est accueilli comme un libérateur.
Son rêve de faire fusionner les civilisations grecques et « orientales » débouche sur le développement de la civilisation hellénistique
A la fin du VIe siècle avant JC, l’empire assyrien, qui a dominé la région pendant trois siècles est conquis par l’empire babylonien. Le royaume de Juda se trouve pris en étau entre l’Egypte et Babylone contre lequel il se révolte, malgré les objurgations du parti des prophètes, pro-babylonien. Ceci entraîne une première attaque de Jérusalem par Nabuchodonosor, monarque babylonien en -597. Le roi Yoyakim et une grande partie de l’élite sont déportés à Babylone. Sédecias, son oncle le remplace.
Les intrigues égyptiennes, en réussissant à circonvenir Sédécias, contraignent Nabuchodonosor à intervenir une seconde fois : après un siège de dix-huit mois, la ville et le temple de Jérusalem sont brûlés, et Sédécias figure, enchaîné, au triomphe du vainqueur ; ainsi le royaume de Juda est définitivement dompté (586-7).
Les premiers exilés de retour en Judée, alors devenue province perse, trouvent un pays dévasté sans législation propre. Ce sont Ezra le scribe et Néhémia, revenus de Babylone avec l’autorisation royale qui remettent en place un code de vie basé sur les principes de la Torah. Le temple est reconstruit. Ils créent « la Grande Assemblée » composée de 120 membres responsables de la gestion des affaires intérieures de la communauté, de la justice et de l’instruction.
Ezra et Nehémia assemblent tous les écrits et forment le recueil de 24 livres que constitue le Tanah, la loi écrite. Ils instituent la lecture publique de la Torah, trois fois par semaine: Chabbat et les lundis et jeudis, jours de marché.
Dans l’Antiquité, les Romains racontent que Rome est fondée par Romulus en -753. Romulus serait le fils du dieu Mars et le descendant du héros troyen Enée qui aurait rejoint l’Italie après un long périple. Ces récits sont écrits par des auteurs latins comme Virgile ( 1er siècle avant).
Les découvertes archéologiques permettent de dater la fondation de Rome sur la colline du Palatin au VIIIe siècle avant. En -509, les Romains chassent le dernier roi étrusque et fondent une République. Les citoyens romains les plus riches élisent les magistrats. Les sénateurs, nommés à vie, dirigent la cité.
Rome conquiert le bassin méditerranéen entre les VIe et Ier siècle avant . Rome est capitale d’un empire qui s’étend de la Gaule à l’Egypte.
Au Ier siècle avant, Jules César puis son fils adoptif Octavien sont confrontés à des guerres civiles. Pour rétablir la paix, ils cherchent à prendre tous les pouvoirs, ils affirment être les descendants du héros Enée et des dieux Mars et Venus.
En -44, Jules César devient dictateur à vie, mais il est assassiné par des sénateurs qui lui reprochent de menacer la République.
En -27, Octavien reçoit du Sénat le titre d’Auguste, après avoir mis fin aux guerres civiles. Il devient le 1er empereur romain. Il fonde l’Empire dans lequel l’empereur est sacré et possède presque tous les pouvoirs. Il nomme les magistrats et les sénateurs, rend la justice et commande les armées. Les peuples conquis doivent l’honorer comme un dieu: c’est le culte impérial.
Les habitants de l’Empire adoptent en partie la culture romaine. Les cités imitent le modèle romain ( forums, théâtres, cirques…). La culture romaine et la langue latine s’étendent peu à peu à tout l’Empire. C’est la romanisation. Cette romanisation conduit l’empereur Caracalla, en 212, à accorder la citoyenneté à tous les hommes libres.
Comme Alexandre le Grand, les Ptolémées qui s’emparent de Canaan laissent les habitants libres de pratiquer leur culte. Beaucoup parmi le peuple s’installent à Alexandrie, fondée en l’honneur d’Alexandre le Grand. La « Grande Assemblée » devient un tribunal: le Sanhédrin dirigé par le Nassi.
Au IIIe siècle avant JC, Ptolémée fait traduire la Bible en grec par 72 sages. C’est la Septante. Au sens strict, la Septante désigne d’abord la traduction grecque de la Torah, c’est à dire du Pentateuque. Cette traduction et l’action de Philon d’Alexandrie, philosophe juif, contribueront à répandre, parmi les païens, l’idée d’un D. unique.
Malgré la mainmise de Rome sur la Judée, la destruction du Temple et l’interdiction de séjourner à Jérusalem les juifs résistent en créant de nouveaux lieux d’études et de juridiction :
A la même époque vivait en Babylonie également une grande communauté juive. De grandes académies talmudiques animées par d’éminents Amoraïm mirent également par écrit toute la tradition orale qui prendra le nom de » Talmud de Babylone » (vers l’an 500). Ce centre survivra à la création du califat arabe (VIIème siècle) mais succombera lors de la conquête des maitres de l’occident (1099).
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Comment inscrire l’histoire du peuple juif dans l’histoire universelle ?
Une problématique complexe à laquelle nous répondons.